Bienvenue dans notre bloc opératoire
Vous trouverez ici un peu plus de détails sur les chirurgies que nous sommes amenés à réaliser, ainsi que sur les équipements dont nous disposons afin de garantir un maximum de sécurité pour vos animaux lors de la réalisation de ces interventions.
infiltrations de PRP
PRP ? C'est l'abréviation de *Plasma Riche en Plaquettes*.
Il s'agit d'un procédé utilisé régulièrement en médecine humaine, particulièrement en médecine du sport, et plus récemment en médecine vétérinaire, dans le but de soulager les douleurs articulaires ou tendineuses.
Comment ça marche ?
La première étape consiste à prélever du sang sur l'animal à traiter.
Ce sang est ensuite centrifugé dans un appareil spécifique, afin de séparer le plasma riche en plaquettes des autres éléments du sang.
Le plasma enrichi en plaquettes est ensuite prélevé afin d'être injecté dans l'articulation douloureuse.
Ce plasma contient des éléments permettant par différents procédés d'activer la cicatrisation et de calmer l'inflammation au sein de l'articulation infiltrée.
L'injection de PRP se pratique en chirurgie ambulatoire, c'est à dire que l'animal est hospitalisé le matin, anesthésié pour réaliser l'infiltration de façon stérile et rentre chez lui l'après midi. Ses nombreux bienfaits ont été largement constatés et ce procédé est le plus souvent utilisé pour traiter les douleurs des genoux, des coudes, les tendinites, mais aussi en post opératoire en chirurgie ostéo-articulaire afin d'accélérer la récupération de l'animal.
L'efficacité de la PRP varie selon l'animal, en moyenne entre 6 mois et 1 an, parfois plus longtemps. Elle représente une bonne alternative à certains traitements contraignants et/ou coûteux, sans effets secondaires pour le reste de l'organisme.
Chirurgie orthopédique
Voici l'exemple du cas de Max. Max est un chat miraculé : percuté par une voiture durant une fugue, il a réussi à rentrer chez lui 1 semaine après, avec les 2 postérieurs fracturés !!
Compte tenu de son jeune âge et de l'absence de lésion interne, ses propriétaires ont accepté de nous le confier pour réduire les fractures.
La chirurgie à été longue et compliquée, car les blessures n'étaient pas récentes , et nous craignions qu'une intervention aussi tardive ne lui laisse des séquelles pour se déplacer correctement...
Mais fort heureusement Max marchait déjà presque normalement 2 jours après son opération !!! C'est comme s'il n'avait rien eu !!
Les chats sont vraiment des warriors !!!
Gestion de la cicatrisation des plaies
Ici gestion d'une brulure étendue.
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Honey a eu le malheur de se réfugier dans le moteur d'une voiture pour dormir, et au démarrage il s'est apperçu de son erreur... Heureusement pour lui il s'en sort avec une grosse brûlure, ce qui est un moindre mal dans ces cas là (certains y laissent un membre, voire la vie...)
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A son arrivée, Honey a été sédaté pour tout d'abord tondre et bien nettoyer la plaie. Il a également fallu gérer la douleur grâce à des morphiniques. Il restait ensuite à attendre que l'étendue des dégâts se révèle, car lors plaies par brulure, comme lors de plaies par écrasement, tout ne se voit pas tout de suite...
En effet, au bout de quelques jours les tissus brulés nécrosent et commencent à se séparer des tissus sains. Il a donc fallu anesthésier plusieurs fois Honey afin de réaliser une détersion complète des tissus lésés car ce n'est qu'one fois tous les tissus morts éliminés que la cicatrisation peut vraiment commencer.
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Après des mois de soins locaux, la plaie s'est rétractée petit à petit, ne laissant plus qu'un lointain souvenir à Honey.
Pour l'épilogue il est revenu il y a quelques semaines à la clinique et 2 ans après il ne garde qu'une toute petite cicatrice sans poils, le rest a repoussé et il va très bien !
Parage chirurgical de plaies
Un cas assez fréquent : le chat qui se blesse en sautant par dessus le grillage.
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On se retrouve souvent dans ce cas avec des plaies entre les doigts qui nécessitent un bon nettoyage et la réalisation de points. De la même façon que lors des plaies par brulures certains tissus peuvent avoir été comprimés lors du choc : les tissus les plus abimés sont retirés et des points simples sont réalisés de façon à ce qu'ils tiennent le mieux possible. C'est une zone délicate pour la cicatrisation car l'appui du sol et la macération entre les doigts peuvent faire lâcher certains points... Mais avec une bonne surveillance de nos petits patients et des soins locaux réguliers on arrive à une bonne cicatrisation malgrés tout !
Retrait de masse cancéreuse
Ici l'exemple du carcinome épidermoïde chez un chat.
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Cette tumeur est assez fréquente chez les chats, plutôt sur les parties blanches et peu poilues : oreilles en majorité, mais aussi paupières et truffe. Cette tumeur est favorisée par l'exposition au soleil, elle commence par de petites plaies qui ne cicatrisent pas (comme ici) puis si on ne fait rien les cellules cancéreuses grignotent de proche en proche les autres tissus, créant surtout de grosses douleurs. Son agressivité étant avant tout locale, une exérèse large et précoce peut guérir le chat, c'est pourquoi dans le cas de Neige nous avons coupé les 2 oreilles afin de retirer les tumeurs (souvent bilatérales). Cela paraît une chirurgie agressive et impressionnante, mais une fois les poils repoussés cela leur donne une tête de nounours et c'est le seul moyen d'espérer une guérison (ce qui fut le cas ici).
Césarienne
Toujours attendrissant la naissance d'un petit être, mais parfois tout ne se déroule pas comme sur des roulettes et notre intervention est nécessaire...
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Ici lors de la naissance d'un chiot unique : il est souvent trop gros pour passer par voie naturelle et parfois il n'envoie même pas le signal de déclenchement de la mise bas... Il faut alors surveiller de prêt ces gestations, ici la saillie ayant été faite avec suivi sanguin de la progestérone nous avions une idée précise du terme ce qui a permis de programmer la césarienne afin d'opérer dans les meilleures conditions pour la mère, le chiot (et l'équipe).
La rhinoplastie
Il ne s'agit pas ici de chirurgie esthétique comme souvent chez l'homme... mais plutôt de redonner un réel confort respiratoire au chien !
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En effet, chez les races brachycéphales (avec le nez écrasé) il existe souvent une anomalie de la truffe appelée sténose des narines : les narines sont trop étroites et ne laissent pas entrer suffisamment l'air. Cela a bien souvent pour conséquence un essoufflement et une intolérance à l'effort. Mais fort heureusement on peut corriger ça, et ça leur change la vie !
A gauche de l'image la narine qui n'a pas encore été opérée et à droite la narine opérée (je vous rassure on a fait les 2 ensuite !)